Dryadalis in nocte.

~Votre Nom ~ : Nox.

~Votre Prénom ~ : Alistair.

~Votre Âge ~ : 21 ans.

~Votre Familier ~ : Un Chachagora roux mâle prénommé Caprice.

~Vos Préférences ~ : Tout ce qui est doux.

~Vos Fantasmes ~ : Pas obligé d'en avoir, si ?

~Votre Classe ~ : Crâ.

~Quel rang aimeriez-vous ? ~ : Corde raide.

~Votre Description Physique ~ : ''Le soleil était levé depuis plusieurs heures déjà et Alistair avait fini d'organiser ses effets dans deux larges sacs de cuir épais et souple. Cela faisait quelques minutes qu'il était posté devant son miroir d'argent et qu'il s'observait, fortement satisfait de ce qu'il voyait : Un grand et svelte jeune homme aux traits mi droits, mi félins adoucis par ses cheveux blonds en bataille. Il s'amusait à prendre plusieurs poses et à faire différentes mimiques pour se donner une assurance qui lui était peu familière mais qui lui plaisait étrangement. De ses yeux vert clair il se détailla encore, ne se lassant pas : Il avait revêtu une tunique beige à demi-manches qui s'ouvrait légèrement sur son torse tout à fait dégarni d'une quelconque pilosité, ce qui l'avait dérangé un temps, mais qui maintenant ne lui occasionnait plus aucun désagrément. De simples pantalons bruns et amples recouvraient ses jambes équilibrées, retenus par une ceinture à pochettes contenant divers objets qui pourraient s'avérer utiles. Cette dernière constituait un élément des équipements de cuir que portait le jeune Crâ : ses avant-bras étaient recouverts de protections joliment décorées, de la même façon que ses bottes flexibles et que son plastron recouvert d'écailles d'acier. Décidément, il avait fière allure. En plus de tout ça, l'archer portait évidemment un arc finement ciselé et décoré avec minutie en bandoulière par-dessus la bande de peau doublée de laine qui retenait son carquois pleins dans son dos. Finalement, une rapière pendait à son côté gauche, de nombreuses armes de jet et de dagues dissimulées dans tout son équipement.''
(Cité depuis l'histoire.)

~Votre Description Psychologique ~ : Pas du genre très bavard, il aime la compagnie des autres et redoute par-dessus tout de se voir confronté à l'inconnu. Fier, altier, galant et par-dessus tout arrogant, il porte un malin plaisir à clouer le bec à ceux qui l'importunent. Il se trouve par contre à être un excellent compagnon de route ou de voyage, sachant se contenter du stricte nécessaire et ayant un humour à toute épreuve.

~Votre Histoire ~ : C'était un après-midi frais pour une journée de la fin du mois de juinsindor. Le soleil avait atteint son zénith, dissipant les timides nuages persistants et inondant le toit cuivré de la demeure Nox de myriades de rayons dorés. Le domaine avait été bâtit sur une immense clairière entourée d'arbres touffus et figurait parmis les plus belles maisons de la nation d'Amakna. Construite de larges pierres grises et s'élevant sur deux étages, bien ancrée sur une cave fraîche, la maison en imposait beaucoup sur les environs dégagés donnant l'impression d'un géant au milieu de nulle part.

Plus loin sur le terrain pointait une basse écurie au toit de chêne et aux murs de roche. Si on tendait bien l'oreille, on pouvait entendre en provenance de cette dernière des rires amusés. Soudainement, deux jeunes adolescentes en sortirent au pas de course, regardant fréquemment derrière elles. Presqu'aussitôt, un enfant maladroitement déguisé en dragon bleuté s'en extirpa en brandissant devant lui ses mains mimant des jets de flammes. La plus grande des deux filles entraina sa soeur plus loin en continuant de rire devant le prétendu reptile qui s'efforçait de parraître féroce en rugissant, n'arrivant qu'à se rendre plus attendrissant encore.

- Alistair ? Tu m'écoutes ?

La voix veloutée sortit le jeune homme de ses pensées, ce dernier posant les yeux sur l'endroit d'où provenait les paroles. Avisant tendrement sa mère, le disciple de Crâ s'excusa de son inattention et se pencha pour ramasser les lourdes bûches de bois gisant aux pieds de la matrone. Se relevant, les bras chargés, il entreprit d'emboiter le pas à la femme sans rouspéter.

- Pardon, mère, lâcha-t-il doucement de sa voix étrangement éphèbe pour son âge. Je m'assurais seulement que Solène, Weldowe et Tahnzo ne se blessaient pas.
- Laisse-les jouer, ils sont en âge pour le faire, répliqua-t-elle d'un ton suffisant.

Aaricia était une femme qui n'avait jamais travaillé. Toute sa vie elle avait aspiré à devenir épouse d'un homme riche et elle y était parvenue, mais cela ne l'avait comblée que les premiers temps. Pendant de nombreuses années ses enfants accaparèrent ses trop courtes journées, et un matin elle se réveilla trop vite vieillie. Bien qu'elle aimât sa progéniture de tout son coeur, elle lui tenait rigueur des pattes d'oie prenant forme au coin de ses délicates paupières maquillées. Avançant grâcieusement vers l'avant de la maison depuis le bord du chemin menant à la ville, l'épouse engagea une discussion par rapport au départ prochain de son fils à ce dernier, s'enquérant des endroits qu'il comptait visiter, de la manière dont il se déplacerait et s'il comptait revenir quelques fois leur rendre visite sous prétexte que son mari se faisait vieux et que le frère d'Alistair était encore trop jeune pour gérer convenablement le domaine. Il la rassura sur toutes ses interrogations, arrivant finalement aux escaliers montant vers le manoir. Il déposa un gentil baiser sur la joue fragile d'Aaricia et les gravit sans peine jusqu'à dévérouiller la porte et y entrer.

Alistair savait qu'il n'arriverait jamais à s'habituer au luxe que lui offrait sa vie de fils d'homme d'affaire influent et demandé. De splendides tentures rouges et pourpres brodées d'or recouvraient les murs mornes et gris en un contraste élégant. Un immense lustre de verre pendait du haut plafond en arc, ses bougies éteintes éclairant normalement les visages figés de quelques statues de marbre et les gueules des trophées de chasse empaillés garnissant les rares espaces libres sur les pierres fraiches. Les uniques fenêtres de la pièce s'ouvraient béatement des côtés Est et Ouest du bâtiment, suivant le trajet du soleil tout au long de la journée. Lâchant un soupire las devant tant de richesses, le jeune homme s'enquit de monter au bureau de son père, qui l'attendait sûrement à l'étage, contraint d'escalader l'escalier plus lentement qu'à son habitude, devant sa peine au bois qu'il portait toujours.

Arrivé en haut, Alistair regarda de chaque côté de lui bien qu'il connaissât le chemin par coeur pour l'avoir effectué d'innombrables fois. Sur sa gauche, le couloir médiévalement décoré menait à une nouvelle série d'escaliers qui se dirigeaient vers le deuxième étage : là où se trouvaient les quatre chambres. Sur sa droite, l'étroit passage s'enfonçait allègrement dans la paroi Ouest de la demeure, une arche ouverte et une porte se faisant face à mi-chemin du cul de sac aboutissant sur un mannequin revêtu d'une armure de plate. Pivotant à 90 degrés vers sa dextre, l'aîné Nox s'approcha à pas feutrés de l'ouverture dans l'épais mur d'où provenait un éclairage vacillant, fruit d'un feu de foyer bien entretenu.

- Bonjour, s'exprima-t-il en entrant nonchalament dans la pièce éclairée d'un unique vitrail représentant la tour des ordres de Bonta et du petit brasier dansant dans la cavité de la cheminée.
- Bonjour, Alistair, répondit l'homme d'affaire assis derrière le large bureau de chêne teint sans lever les yeux de ses documents. Entre, mon fils, entre !

Le svelte archer s'exécuta docilement. En s'engageant dans la pièce, il remarqua les deux dogues se prélassant paresseusement près du foyer, allongés avec une certaine discipline sur la lourde peau de mulou faisant face aux flammes mourantes. Les deux chiens étaient raides et entrainés, leur court pelage brun sombre entretenu avec soin. Ils ne réagirent pas, si ce n'était leurs petites oreilles poitues qui s'élevèrent, attentives, alors que le jeune homme les enjambait pour se rendre jusqu'à la cheminée pour y déposer quelques bûches, rangeant les autres dans le panier réservé à cet effet. S'époussetant en se relevant du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, il avisa le regard affectueux de son père. Surpris de l'élan émotif qu'il décelait dans les yeux de son géniteur, il accosta avec hésitation le plan de travail de ce dernier, là où s'éparpillaient ça et là des contrats, des calendriers et des agendas tous plus gribouillés les uns que les autres. L'époux affairés laissa sa paperasse de côté et fit signe à son plus vieux de venir s'asseoir près de lui dans un fauteuil en cuir de moogrron capitonné. Quand Alistair se fut installé, il lui prit la main avec tendresse, un éphémère voile fierté planant sur ses prunelles usées.

- Alistair, mon petit. Il tapota quelques instants les doigts graciles du jeune adulte susnommé avant de reprendre. Je ne t'aurais jamais imaginé de la trempe du grand solitaire aventureux.
- Il faut bien que mes cours d'escrime et de tir me servent à autre chose qu'à frimer, railla gentiment le Crâ. Son père sourit à son tour, ses dent jaunies par le tabac et les cigares sciant son visage légèrement ridé.
- Tu reviendras, n'est-ce pas ? Au moins pour m'éviter les inquiétudes incessantes d'Aaricia ?
- Oui, je reviendrai pour vous, pour mère ainsi que pour Solène, Weldowe et Tanhzo. S'efforçant de garder une certaine contenance devant celui qu'il voyait rarement si fier, il continua plus bas. Vous me manquerez tous.

À ces mots, un miaulement distinct découpa l'ambiance intime de furieuse manière. Un petit félin molletonneux au pelage vivement orangé s'immisça royalement dans la pièce. Il accéléra le pas jusqu'à sauter sur les genoux d'Alistair, comme s'il avait attendu le bon moment pour faire son entrée. Ce sacré matou était bien plus intelligent qu'il ne le laissait voir, ça se sentait. Le jeune homme se mit à le caresser en souriant d'amusement.

- Oui, toi aussi tu me manqueras, Caprice.
- Ton absence sera pénible à toute la famille, il désigne les dogues puis le chachagora, Van, Hallen et Caprice compris.

Les ronronnements cessèrent quelques instants après qu'Alistair eut finit de flatter l'animal roux. Un pesant silence tomba, silence que monsieur Nox brisa en repoussant sa chaise pour se mettre sur pied, vite imité par son aîné qui déposa d'abord le minet au sol.

- Allons avertir Mylène de commencer à préparer le dîner. Ta mère ne tardera pas à terminer d'entretenir son jardin et je ne suis pas d'humeur à l'écouter ronchonner d'apptétit.


Le reste de la journée se déroula sans accroc. Les enfants rentrèrent chercher des vêtements propres et allèrent se laver à la fontaine qui se trouvait près de l'écurie avant de revenir à temps pour le repas du soir, tandis que leur mère finissait d'arracher la mauvaise herbe de son potager. Les domestiques avaient préparé une magnifique platée de mets divers et s'étaient même joint à la table des maîtres pour le dernier festin qu'ils partageraient tous ensembles. Des vins parfumés et des jus de toutes sortes circulèrent, certains échauffant les sens alors que d'autres s'éveillaient. L'argenterie se vida au fur et à mesure que le soleil s'éteignait, faisant place aux lumières chaleureuses des chandelles intallées sur le haut lustre et sur la table.

Tanhzo fut le premier à monter dormir, presqu'aussitôt suivi de Solène. Weldowe demeura parmis les adultes quelques temps encore, probablement pour tenter de se convaincre qu'elle y arriverait, mais s'assoupit à peine une heure après le départ de sa soeur cadette. Ce fut le tour des servants de quitter, ces derniers emportant avec eux la vaisselle souillée. Alistair et ses parents échangèrent encore quelques paroles d'encouragement pour le lendemain avant de se quitter. Soulevant la menue adolescente dans ses bras, le disciple de Crâ gravit les escaliers jusqu'au deuxième étage et alla la porter délicatement dans son lit avant de gagner ses appartements.

À peine avait-il infiltré la pièce qu'il s'empressa de se débarasser de ses vêtements, les envoyant valser sans ménagement dans un coin de la chambre. Il s'avança prudemment jusqu'à sa couche et s'y laissa choir, soulagé d'enfin la retrouver. S'emmitouflant dans ses draps, il ne remarqua la présence de Craprice que lorsque le félin vint se lover contre l'une de ses jambes, tâtonant d'abord le terrain de la façon si originale et mignonne qu'usent habituellement les chats pour s'installer confortablement. Ils s'endormirent ainsi quelques courtes minutes plus tard.


Le soleil était levé depuis plusieurs heures déjà et Alistair avait fini d'organiser ses effets dans deux larges sacs de cuir épais et souple. Cela faisait quelques minutes qu'il était posté devant son miroir d'argent et qu'il s'observait, fortement satisfait de ce qu'il voyait : Un grand et svelte jeune homme aux traits mi droits, mi félins adoucis par ses cheveux blonds en bataille. Il s'amusait à prendre plusieurs poses et à faire différentes mimiques pour se donner une assurance qui lui était peu familière mais qui lui plaisait étrangement. De ses yeux vert clair il se détailla encore, ne se lassant pas : Il avait revêtu une tunique beige à demi-manches qui s'ouvrait légèrement sur son torse tout à fait dégarni d'une quelconque pilosité, ce qui l'avait dérangé un temps, mais qui maintenant ne lui occasionnait plus aucun désagrément. De simples pantalons bruns et amples recouvraient ses jambes équilibrées, retenus par une ceinture à pochettes contenant divers objets qui pourraient s'avérer utiles. Cette dernière constituait un élément des équipements de cuir que portait le jeune Crâ : ses avant-bras étaient recouverts de protections joliment décorées, de la même façon que ses bottes flexibles et que son plastron recouvert d'écailles d'acier. Décidément, il avait fière allure. En plus de tout ça, l'archer portait évidemment un arc finement ciselé et décoré avec minutie en bandoulière par-dessus la bande de peau doublée de laine qui retenait son carquois pleins dans son dos. Finalement, une rapière pendait à son côté gauche, de nombreuses armes de jet et de dagues dissimulées dans tout son équipement.

Se retournant à contre-coeur de sa propre image, il ramassa ses bagages et entreprit de se rendre à l'écurie où l'attendait sa monture : une dragodinde aux écailles de jais qu'il appelait affectueusement Chaussette. À son agréable surprise il découvrit que toute sa famille y était pour lui faire de derniers aurevoirs teintés des larmes d'Aaricia et des enfants. Il les embrassa tous à tour de rôle puis s'enquit d'attacher ses saccoches à la selle de sa bête pur-sang. À son grand étonnement, il vit Caprice sauter sur la selle avant lui et il sut tout de suite à son regard qu'il n'y aurait aucun moyen de le faire rester au domaine. Il caressa l'animal avant de le soulever pour prendre place sur le dos de Chaussette, puis le calla entre ses jambes, là où il se lova en une rigolote petite touffe orangée. Il envoya une dernière fois la main à ses proches et lança sa monture au galop, arrivé à l'extérieur du bâtiment. Le chachagora ne semblait en aucun cas perturbé par les secousses du voyagement.

C'est ainsi que tout commença.

{ Vous }

~Votre Âge ~ : 17 ans.

~Votre Niveau de RP ~ : Pas de fausse modestie : Bon.

~Votre Présence sur le forum ~ : Dès que je peux, mais généralement plusieurs fois pas semaine.

~Où avez-vous connu le forum ? ~ : Un membre : Estarks.

~Quelque chose à ajouter ? ~ : J'aime le nutella.

Quand je ramène du monde ça finis mal... x_x

Ah que bienvenue...Tout de même...

Je refuse cette candidature . Et je ne fais pas cela parce que tu n'as pas voulut rph ig ou que tu ma violenter .....




Blague à part , C'est une bonne candidature , l'histoire est un peu courte mais tu respecte le nombre de ligne . Sauf pour la description psychologique , si tu pouvais rajouter un petit peu plus de ligne ça serait parfait .






Cordialement : Gariden , Piker ( au cas ou Jeors te dis rien)

Voilà, j'ai apporté les changements demandés ! Le truc, c'est que j'ai du mal à voir quoi ajouté dans la description psychologique.. Alors j'en ai écrit plus dans l'hisoitre pour que vous puissiez saisir par vous-même !

Ca me va , je te valide , la description psychologique est souvent assez difficile à faire pour beaucoup .



Validé .